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SUD étudiant-e-s BREST
23 février 2009

La coordination nationale des universités demande l’abrogation de la LRU

Alors que depuis des semaines, la coordination des enseignant-e-s chercheurs/euses réclamait principalement le retrait du décrêt sur le statut des enseignant-e-s chercheur-euse-s et du décret sur la mastérisation des concours de l’enseignement, un nouveau pas a été franchi lors de la quatrième coordination qui se tenait à Nanterre le 20 février. L’abrogation de la loi LRU est désormais affirmée comme une priorité.

En effet, la LRU adoptée en août 2007, est le socle commun des « réformes » actuelles, à savoir : le décrêt sur le statut des enseignant-e-s chercheur-euse-s, le décrêt sur la masterisation des concours d’enseignement, le contrat doctoral unique, etc. Si ces trois revendications ne sont pas satisfaites d’ici au 5 mars, la coordination appelle à la démission de l’ensemble des charges administratives non électives, à l’obstruction dans le cadre des mandats électifs et au refus de participer aux jurys (bac, BTS, CAPES, agrégation...).

Par ailleurs, la coordination appelle à renforcer la mobilisation sur les universités en appelant à 3 nouvelles journées de manifestations : les 26 février, 5 et 10 mars. Il faut noter la volonté d’élargir la contestation à l’ensemble de l’éducation nationale, puisqu’en effet, la journée de manifestation du 10 mars se veut une mobilisation depuis le primaire jusqu’à l’enseignement supérieur en passant par le secondaire. De plus, la coordination en appelle à la reconduction de la « grève illimitée » dans les universités.

Cependant, nous regrettons la part minime laissée aux personnels IATOS et aux étudiant-e-s dans cette coordination : parmi les 5 mandaté-e-s que comptent chaque universités, on compte 3 enseignant-e-s chercheur-euse-s, un-e personnel IATOS et un-e étudiant-e. A l’heure actuelle, ce ne sont pas uniquement les enseignant-e-s chercheur-euse-s qui se mobilisent, mais bien entendu les personnels Biatos (pour exemple : les personnels de bibliothèque à Paris VIII sont en grève reconductible depuis le 9 février), de même que les étudiant-e-s, qui depuis plusieurs semaines sont en grève. Malgré les demandes en ce sens, la parité des délégations n’a pas été prise en compte.

A l’heure actuelle, nous nous félicitons de la constitution que le mouvement étudiant n’existe pas seulement en soutien aux enseignant-e-s chercheur-euse-s, mais porte ses propres revendications et modalités d’action. La première coordination nationale étudiante, réunie à Rennes le week end dernier, illustre l’évolution de la contestation dans l’enseignement supérieur.

La coordination nationale des universités se réunie le 6 mars à Paris XII, et la prochaine coordination nationale étudiante aura lieu les 28 février et 1er mars à l’université d’Angers.

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